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Particuliers > Publications > Hebdo des marchés
• La bonne nouvelle concernant le déficit français en 2015 est à relativiser. La France reste un mauvais élève en matière de discipline budgétaire en Europe (seuls la Grèce, le Portugal et l’Espagne, pays qui ont connu récemment des difficultés économiques autrement plus importantes, devraient afficher des déficits plus élevés en 2015). Notons tout de même que la croissance, même si elle reste insuffisante pour changer la donne sur le marché de l’emploi, a été meilleure qu’attendu en 2015 (en 2014, les économistes tablaient, en moyenne, sur une croissance 2015 de 0,8% seulement). Nous estimons que la progression du PIB devrait se maintenir aux alentours de 1,2% en 2016, soit moins que la prévision du gouvernement (1,5%).
• Aux Etats-Unis, le marché de l’emploi continue de surprendre positivement, ce qui va dans le sens d’une accélération, au moins modérée, des salaires et de l’inflation au cours des prochains mois.
• En baissant ses prévisions, la Réserve fédérale se rapproche nettement des anticipations des marchés (telles que reflétées dans les prix des contrats à terme de taux d’intérêts). Nous prévoyons une à deux hausses de taux directeurs en 2016. Les indicateurs d’inflation sont en nette hausse (si l’on fait abstraction du seul effet du pétrole) sous l’effet, notamment, de l’amélioration du marché du travail. Il sera de ce fait difficile pour la Fed de rester sans réagir.
• Nous continuons, cependant, de penser que l’économie américaine va progressivement décélérer. L’industrie se stabilise après un passage à vide fin 2015, mais la consommation, principal moteur de l’économie, aura du mal à maintenir en 2016 une dynamique aussi forte que l’année dernière.
• En zone euro, la reprise continue. Les bons chiffres de la production industrielle sont très encourageants alors que les turbulences financières du début de l’année avaient semé quelques doutes.
• Essentielles pour contrecarrer le risque déflationniste et les tensions financières, les mesures annoncées par la Banque centrale européenne (BCE) n’auront cependant, de notre point de vue, qu’un effet limité sur la croissance. Malgré des conditions domestiques en amélioration, celle-ci aura en effet du mal à accélérer compte tenu de l’environnement externe difficile.
• Concernant les marchés d’actions, la question est maintenant de savoir si, après un rebond de 4 semaines, le rallye va pouvoir se poursuivre alors qu’il est déjà du même ordre de grandeur que le rebond qui avait suivi la débâcle du mois d’août (rallye de 10 à 15% selon les indices). Il nous semble que la réponse sera apportée par les prix du pétrole et une reprise de l’activité manufacturière mondiale plus que par les annonces des grandes banques centrales, qui ont tendance à se neutraliser, en tout cas en ce qui concerne leur effet sur le change et donc sur les profits des sociétés.
• Le retour de l’inflation en territoire négatif augmente les attentes vis-à-vis la Banque centrale européenne, qui va probablement, lors de son comité de politique monétaire du 10 mars, annoncer au moins une nouvelle extension de son programme d’achats d’actifs et une nouvelle baisse du taux de rémunération des dépôts. Il lui faudra cependant également trouver une façon de mitiger l’effet de cette dernière mesure sur la profitabilité des banques, afin de ne pas risquer de mettre en péril la distribution de crédit au secteur privé.
• Les chiffres plutôt rassurants à propos des Etats-Unis confortent notre idée que la Réserve fédérale (Fed) remontera une nouvelle fois ses taux directeurs en 2016. Les taux longs devraient remonter un peu davantage sur la seconde partie de l’année, avec notamment une remontée probable de l’inflation (effets de base et fin de l’appréciation du dollar). Concernant les taux européens, nous continuons de penser qu’un positionnement sur l’Espagne et l’Italie est intéressant.
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