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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• Les déficits toujours très élevés de certains Etats membres de la zone euro (notamment l’Espagne), la croissance faible et l’inflation basse font qu’il est difficile d’envisager que la Banque centrale européenne (BCE) mette fin à son programme d’achats d’actifs en mars 2017 (elle prévoit, pour l’instant, de le maintenir au moins jusqu’à cette échéance). Dans un scénario de croissance optimiste, la BCE pourrait étendre ce programme dans le temps tout en réduisant progressivement les montants achetés (sur le modèle de ce qu’a fait la Réserve fédérale américaine). A contrario, en cas de choc financier et/ou économique majeur (rappelons que d’importants risques politiques se profilent au cours des prochains mois en Europe, à commencer par le référendum britannique du 23 juin), une intensification des mesures de soutien monétaire pourrait rapidement devenir nécessaire.
• En ce qui concerne les actions, notons que la valorisation relative des actions américaines (dont les prix intègrent désormais, en moyenne, près de 18 fois les profits des 12 derniers mois) nous parait excessive par rapport à celle des autres marchés.
• Après un début d’année difficile, le climat des marchés s’est nettement amélioré depuis quelques semaines, sous l’effet notamment de chiffres économiques qui ont fait reculer les craintes de récession et d’un rebond du cours du pétrole qui redonne un peu d’oxygène aux pays et secteurs producteurs.
• Il faut toutefois garder à l’esprit que nous pourrions bientôt traverser une phase d’importantes turbulences politiques en Europe : le principal obstacle à franchir est constitué par le référendum britannique du 23 juin dont le résultat est très incertain. Face au défi représenté par un éventuel Brexit*, de nombreux facteurs pourraient venir compliquer la coordination entre Etats de la zone euro : l’incertitude politique en Espagne (faute d’accord pour former un gouvernement d’ici le 2 mai, de nouvelles élections auront lieu le 26 juin), la difficulté des négociations concernant le nouveau plan d’aide à la Grèce et le risque que le Portugal subisse une dégradation de sa note souveraine*qui rendrait sa dette inéligible au programme d’achat d’actifs de la Banque Centrale Européenne (BCE).
*Brexit : Une abréviation en anglais qui évoque l’hypothèse d’une sortie (exit) par le Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) de l’Union Européenne.
• Sur l’ensemble du trimestre, les actions de la zone euro ont baissé de 6,9% (Indice MSCI EMU), ce qui constitue leur pire début d’année depuis le 1er trimestre 2009. Ce mauvais départ peut cependant être relativisé. Ainsi, exprimées en monnaies communes, les performances de la zone euro ne sont pas très éloignées de celles des Etats-Unis (respectivement -6,9% et -4,3% en Euro ou -2,3% et +0,4% en USD). Par ailleurs, le 1er trimestre ne préjuge pas de l’ensemble de l’année. Ainsi, 2009 et 2013 ont connu des départs difficiles mais se sont au final très bien terminées (respectivement +23,1% et +20,3% sur douze mois). A l’inverse, malgré un démarrage en trombe (+18,5%), 2015 s’était achevé sur une notre plus neutre (+7,7%).
• L’affaiblissement du dollar bénéficie mécaniquement aux marchés américains et émergents mais pénalise l’Europe et le Japon. Ceci nous conduit à réduire l’ampleur de nos paris géographiques. Ce retard initial du Japon et de la zone euro devrait toutefois peu ou prou être comblé d’ici la fin de l’année.
• La bonne nouvelle concernant le déficit français en 2015 est à relativiser. La France reste un mauvais élève en matière de discipline budgétaire en Europe (seuls la Grèce, le Portugal et l’Espagne, pays qui ont connu récemment des difficultés économiques autrement plus importantes, devraient afficher des déficits plus élevés en 2015). Notons tout de même que la croissance, même si elle reste insuffisante pour changer la donne sur le marché de l’emploi, a été meilleure qu’attendu en 2015 (en 2014, les économistes tablaient, en moyenne, sur une croissance 2015 de 0,8% seulement). Nous estimons que la progression du PIB devrait se maintenir aux alentours de 1,2% en 2016, soit moins que la prévision du gouvernement (1,5%).
• Aux Etats-Unis, le marché de l’emploi continue de surprendre positivement, ce qui va dans le sens d’une accélération, au moins modérée, des salaires et de l’inflation au cours des prochains mois.
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