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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• Les foyers de tension politique ne manquent pas dans la périphérie de la zone euro. Ceci dit, nous ne prévoyons pas qu'ils génèrent à court terme des tensions aussi importantes, pour l'intégrité de la région que la "crise grecque" du printemps et de l'été 2015.
• La reprise en zone euro est désormais essentiellement tirée par la demande domestique, qui compense l’effet de l’affaiblissement de la demande en provenance des pays émergents. Nous prévoyons que la croissance accélérera légèrement en 2016, toujours sous l’effet de la conjonction des facteurs favorables qui ont déjà permis une légère « surprise positive » en 2015 : la politique monétaire très accommodante de la Banque centrale européenne, le reflux de l’austérité, l’effet graduel des réformes et le soutien apporté par la faiblesse du prix du pétrole et la dépréciation de l’euro.
• Les bons chiffres de l’emploi aux Etats-Unis constituent un signal très fort en faveur d’une hausse des taux directeurs* par la Réserve fédérale américaine* en décembre. Les fortes créations d’emplois d’octobre s’expliquent au moins en partie par la compensation de chiffres trop faibles en août et en septembre mais l’accélération des salaires est un élément majeur. Rappelons toutefois que nous prévoyons un cycle de resserrement monétaire* beaucoup plus limité que lors des reprises économiques précédentes, en raison d’un potentiel de croissance affaibli par les années de crise. • Concernant la zone euro, même si nos prévisions de croissance ne sont pas aussi optimistes que celles de la Commission européenne, nous pensons tout de même que la reprise va légèrement accélérer en 2016. • La perspective de remontée des taux américains confortant le dollar – au plus haut contre l’euro depuis juillet – renforce notre préférence pour les actions de la zone euro par rapport à celles des Etats-Unis.
• Bien que le ciblage du taux de change n’entre pas dans son mandat officiel, la Banque centrale européenne s’inquiète probablement du rebond de l’euro observé au cours des derniers mois. C’est ce qui explique l’évocation d’une possible baisse du taux de rémunération des dépôts, l’un des outils les plus directs pour faire baisser la devise. Dans tous les cas, la zone euro pourra compter, au cours des prochains trimestres sur le double soutien de la politique monétaire et de politiques budgétaires redevenues plus favorables à la croissance. Cela devrait lui permettre de faire face à une possible contagion du ralentissement des pays émergents.
• Nous pensons que les marchés d’actions finiront par sortir par le haut de la phase de consolidation actuelle. Le contre-choc pétrolier offrira un soutien non négligeable. Cependant, les catalyseurs nécessaires ne sont pas encore vraiment en place ; les publications de résultats sont mitigées, les matières premières industrielles continuent d’établir des « plus bas » et le sursaut des devises émergentes est encore bien fragile.
• Aux Etats-Unis, si la remontée de l’inflation sous-jacente (hors composantes volatiles) plaide pour une hausse prochaine des taux directeurs, d’autres chiffres économiques ne vont pas dans le même sens. La perspective d’une remontée des taux Fed Funds d’ici la fin de l’année reste donc très incertaine.
• En zone euro, les politiques d’austérité, qui ont fortement contribué aux récentes récessions dans les pays d’Europe du Sud, ont maintenant nettement moins le vent en poupe. Constatant que d’importantes réformes économiques ont tout de même été faites en Italie et en Espagne, la Commission européenne devrait se montrer plus souple que par le passé, ce qui sera bénéfique à la croissance (du moins à court terme).
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