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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• L’évolution des agrégats monétaires* et du crédit au secteur privé semblent bénéficier progressivement de la politique monétaire très active de la Banque centrale européenne. La stabilité du taux de chômage et l’inflation* désormais nulle vont quant à elles dans le sens d’une reprise très lente et seulement graduelle. Enfin, la croissance au Royaume-Uni a progressé beaucoup plus faiblement que prévu au premier trimestre : ce qui pourrait n’être qu’un trou d’air temporaire pourrait néanmoins influencer les élections à l’approche du scrutin du 7 mai.
• Aux Etats Unis, il fallait s’attendre à un mauvais chiffre de croissance pour le premier trimestre 2015 : l’appréciation du dollar pèse sur les exportations et stimule les importations, la baisse des prix du pétrole déprime l’investissement dans le secteur minier, qui était l’un des principaux moteurs de l’investissement des entreprises, et une mauvaise météo a pesé sur la consommation des ménages. Tout rebond dans les trimestres à venir risque d’être freiné par l’investissement des entreprises qui devrait continuer à souffrir.
• Les mauvais indicateurs viennent mettre fin à plusieurs mois de hausse consécutive des enquêtes économiques. Les inquiétudes portant sur l’économie mondiale, particulièrement en provenance de Chine, peuvent limiter les perspectives de nouvelle amélioration de l’économie de la zone euro. Cependant, les niveaux de ces enquêtes restent relativement hauts et ne démentent pas encore une reprise lente et graduelle en zone euro.
• Beaucoup de chiffres de court terme ont déçu aux Etats-Unis depuis le début de l’année, et la croissance du PIB au premier trimestre pourrait, elle aussi, décevoir. Des facteurs temporaires se sont ajoutés à la hausse du dollar et aux difficultés qu’entraîne la baisse du prix du pétrole pour certains secteurs.
• Les négociations concernant la Grèce vont être très tendues au cours des prochains jours, cependant l’Europe est habituée aux accords de dernières minute et le pire n’est pas certain.
• Du point de vue économique, le flux de bonnes nouvelles ne se tarit pas en zone euro depuis le début de l’année. Attention cependant à l’excès d’enthousiasme, car certains des facteurs de cette amélioration (forte baisse du cours du pétrole et de l’euro) ne pourront être reproduits avec la même intensité au cours des prochains trimestres. Au demeurant, les perspectives économiques de la région s’améliorent nettement.
• Aux Etats-Unis, la reprise a, très probablement, décéléré fortement au 1er trimestre, sous l’effet cumulé de facteurs temporaires, de la chute de l’investissement dans la production d’énergie et de la hausse du dollar. Quelques signes d’amélioration sont perceptibles au début du 2ème trimestre, mais doivent encore être confirmés.
• Les marchés d’actions sont à la recherche d’un second souffle, entre les indices de la zone euro qui ont très fortement progressé et la croissance américaine qui connait un passage à vide depuis quelques semaines. Sur le fond cependant, même si le potentiel des marchés d’actions s’est atténué, il demeure positif, en particulier en zone euro où les profits devraient nettement rebondir dès 2015.
• La pression sur les taux européens venant des achats de la Banque Centrale Européenne est extrêmement forte, les taux longs allemands continueront de baisser. Les taux américains remonteront, mais très lentement, car le resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine sera très graduel et les flux entrants sur le marché obligataire américain vont se poursuivre.
• Les marchés d’actions sont portés par les taux négatifs qui flattent les primes de risque* et le fait que la hausse des taux de la Réserve fédérale américaine soit potentiellement repoussée vraisemblablement un peu plus tard dans l’année. Le change joue un rôle clé au niveau de l’allocation géographique et favorise la zone euro et le Japon devant les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Au sein des émergents, l’Asie est favorisée. Cette position devient très consensuelle. Si cela reste valable, il convient de se diversifier par rapport à ce thème « dollar » en s’intéressant par exemple aux banques européennes (reflation*) et en gardant ses titres à rendement soutenable en fond de portefeuille
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