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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• En Chine, l’appréciation réelle (intégrant l’inflation) du yuan* contre un panier de devises représentatives de ses échanges extérieurs a été très rapide au cours des dernières années (+25% depuis 2010), un phénomène récemment exacerbé par la forte baisse récente de la devise japonaise. La Chine doit également faire face à d’importantes difficultés liées aux excès du crédit et de la spéculation immobilière et réduire les excès de capacité de son industrie. Ceci explique le récent geste de sa banque centrale. Un atterrissage brutal de l’économie chinoise aurait d’importantes répercussions négatives à l’échelle mondiale. C’est un événement dont nous jugeons la probabilité faible, mais pas négligeable.
• En zone euro, si les chiffres de la croissance du troisième trimestre ont donné lieu à une (très légère) surprise positive avec une croissance du PIB* de +0,2%, les indicateurs du climat des affaires incitent à la prudence. La poursuite de la reprise s’annonce, au mieux, très lente en cette fin d’année,
• En zone euro, les chiffres du troisième trimestre confirment une trajectoire positive mais lente. La reprise allemande a nettement ralenti (rappelons que le troisième trimestre correspondait au pic d’intensité de la crise ukrainienne) mais se poursuit malgré tout. En France, l’activité est fortement affectée par le recul de la construction résidentielle (dont la contribution négative à la croissance des 4 derniers trimestres a été de -0,4pb), tandis que l’investissement des entreprises ne rebondit toujours pas. Cependant, les amortisseurs habituels de la croissance française (dépense publique et consommation) continuent de permettre une légère hausse du PIB.
• L’écart entre taux américains et allemands va se creuser au cours des prochains trimestres. Les futures annonces de la Banque Centrale Européenne vont peser sur les taux européens alors que le taux longs américains vont continuer de monter graduellement.
• L’annonce de nouvelles mesures par la Banque Centrale Européenne lors de son prochain comité de politique monétaire (décembre) devient de plus en plus probable. Il s’agira peut-être d’une étape intermédiaire (extension des achats d’actifs privés, par exemple) avant les achats d’obligations souveraines auxquels la Banque Centrale Européenne devra se résigner si l’inflation* continue de décevoir.
• Les chiffres économiques de l’été indiquent que la croissance du PIB* de la zone euro au 3ème trimestre (publiée le 14 novembre) a probablement été très médiocre. Cependant, les données les plus récentes vont davantage dans le sens d’une stabilisation que d’une détérioration supplémentaire, au début du 4ème trimestre.
• La reprise américaine se poursuit à un rythme soutenu. Cela ne signifie pas, pour autant, qu’elle soit exempte de fragilités (le marché du travail n’est pas encore pleinement réparé) de nature à inspirer à la Réserve fédérale une grande prudence en matière de durcissement monétaire.
• Nous pensons que l’écart de taux entre la zone euro et les Etats-Unis va continuer de se creuser, notamment sur les maturités courtes.
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