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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• L’économie américaine a probablement fortement décéléré au premier trimestre sous le double effet de la baisse du pétrole, qui pénalise le secteur de l’énergie, et de la hausse du dollar, qui génère une pression négative sur les exportateurs (en plus d’autres facteurs temporaires). Jusqu’à présent, les chiffres du marché de l’emploi étaient restés forts malgré cet environnement plus difficile, mais ce n’est plus le cas. La poursuite de la reprise américaine n’est pas fondamentalement remise en cause, mais il est probable que la Réserve fédérale attendra encore quelques mois avant de relever ses taux directeurs.
• Pour la zone euro, les bonnes nouvelles continuent de s’accumuler depuis le début de l’année. Après une probable accélération de la reprise au premier trimestre, l’économie de la région semble faire une bonne entrée dans le deuxième. L’évolution de l’indice général des prix reste fortement tributaire des variations du pétrole mais la faiblesse de la progression de l’indice sous-jacent montre que d’importantes pressions déflationnistes* liées à des facteurs propres à la zone euro (subsistance d’importants excès de capacité, marché de l’emploi toujours dégradé) subsistent.
*Déflation : diminution générale et durable des prix. Elle se traduit par une baisse de l'indice des prix observée sur une période suffisamment longue (plusieurs trimestres). Le phénomène opposé, bien plus fréquent, est l'inflation (hausse des prix). La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation qui est une diminution du taux d'inflation, c'est-à-dire que le niveau général des prix augmente moins vite. La déflation est redoutée par les économistes, parce qu’elle peut se traduire par un report des décisions d’achat de la part des agents économiques qui préfèrent attendre que les prix aient encore davantage baissé. D’où un risque de quasi-arrêt de l’activité économique.
• Les bonnes surprises se multiplient depuis le début de l’année en zone euro. La conjonction du reflux de l’austérité, de la réparation financière, de la politique monétaire très active de la Banque Centrale Européenne, de la baisse de l’euro et de celle du cours du pétrole créent un environnement très favorable. Après des années de déceptions, il ne faudrait pas, cependant, basculer dans un excès d’optimisme. Tout d’abord, l’environnement international reste incertain (ralentissement des pays émergents et dynamique américaine un peu moins forte que prévu). Ensuite, à plus long terme, rien ne dit que cette amélioration conjoncturelle sera suffisante pour améliorer le marché de l’emploi de façon décisive et réduire les stocks de dettes privées et publiques qui restent très importants.
• Les marchés d’actions avaient besoin de respirer après un très bon début d’année. Comme la hausse du dollar expliquait une grande partie des mouvements sur les marchés, il est logique que les secteurs qui y sont peu exposés résistent mieux, ce qui est le cas des banques européennes. Cette consolidation est saine et devrait être passagère. A 12 mois, les marchés d’actions devraient évoluer à des niveaux supérieurs aux niveaux actuels.
• Il n’est pas surprenant que la Réserve fédérale batte en retraite, compte tenu de la forte appréciation réelle du dollar, de la faiblesse de l’inflation, de celle des salaires, de la persistance d’excès d’offre sur le marché du travail et d’un ralentissement plus fort que prévu de l’économie chinoise. Que la Réserve fédérale commence son cycle de hausse de ses taux directeurs dès 2015 ou non, il lui faudra encore beaucoup de temps pour avoir véritablement confiance en une normalisation de l’inflation*.
* Inflation :Hausse générale des prix des biens et services en circulation dans un pays et sur une période donnée. L'inflation se traduit par un phénomène d'augmentation générale des prix et peut ainsi entraîner une baisse du pouvoir d'achat et de la monnaie. Au contraire, la déflation est le phénomène d'une baisse généralisée et durable du niveau des prix. Pour mesurer le taux d'inflation, l'Insee s'appuie notamment sur l'Indice des prix à la consommation (IPC).
• Concernant les marchés d’actions, nous conservons nos préférences géographiques en faveur de la zone euro et du Japon à l’horizon d’un an, les profits devant finir par bénéficier de l’affaiblissement des devises. Quant aux Etats-Unis, ils seront confrontés dans les mois qui viennent soit à une appréciation du dollar, soit à une hausse des taux, ce qui est quand même moins attrayant.
• Les achats d’actifs de la Banque centrale européenne changent la nature du marché obligataire européen : bon nombre des résidents de la zone euro (banques et compagnies d’assurance) détiennent des titres souverains pour des motifs réglementaires et ne les céderont pas facilement à la Banque centrale européenne et aux banques centrales nationales. En conséquence, la pression baissière sur les taux continuera d’être très forte. Il est intéressant de voir que la baisse des rendements européens a coïncidé avec la baisse des rendements américains : la hausse des rendements américains sera limitée par les réallocations de portefeuilles en faveur des obligations américaines
• Les marchés d’actions deviennent plus hésitants. Aux Etats-Unis, la force du dollar et l’ombre portée de la Réserve fédérale pèsent sur la tendance et en zone euro, la progression record depuis le 1er janvier commence à interroger, d’autant que la valorisation sur les résultats passés commence à se tendre. Au-delà de possibles prises de profit passagères, les marchés de la zone euro devraient reprendre leur marche en avant. Les actions européennes ont été dopées, en début d’année, par les taux bas, l’euro faible et le retour des flux acheteurs. A présent, le rebond des profits devrait être le prochain facteur de soutien.
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